Ces souvenirs lui viennent de sa famille.
Il les a tant entendu qu'il ne voulait même plus les écouter.
Mais à présent que les ancêtres radoteurs sont morts, qui va raconter ces exploits qui peut-être résistants, ont souvent l'allure de farces de potaches ! C'est que l'ancêtre en question est plus proche alors de l'âge du lycéen que de celui du capitaine !
Lunique entreprend donc de raconter ces divers épisodes tous véridiques et issus de la mémoire paternelle.
Ils sont consignés ici sous les deux procédés inventifs du clavier Google : le procédés en continu qui enchante Tag
Et le procédés par enregistrement vocal qui subjugue l'unique !
"Mais par quelle magie ? " s'écrit-il, lui dont les leçons de physique sont fort lointaines !
Voilà un des épisodes enregistré par le clavier vocal et corrigé par Tag qui passait par là :
Après son incorporation en STO suite à une erreur d'un officier allemand, papa travaillera dans les services administratifs de la mairie de Bordeaux engagé sans doute avec la complicité d'une parente tante M. iIl était au courant des patrouilles de la Gestapo et de leur tournée c'est ainsi qu'il pouvait sans risque aller embrasser sa mère un quart d'heure après le passage de la patrouille de la Gestapo C'est dans le cadre de ce travail pour la mairie de Bordeaux que papa devait faire une démarche administrative auprès d'un officier allemand de la Kommandantur. Arrivé au bureau de l'officier, papa frappe à la porte et entre. L'officier était en train de téléphoner à l'appareil mural de son bureau. Voyant papa et ne voulant pas être dérangé, l'officier lui dit : "Raus!"
Papa essaye de lui expliquer sa démarche mais l'officier très concentré sur sa conversation téléphonique sans doute de la plus haute importance, lui redit en montrant très énervé du doigt la porte "Raus!"
Papa lui répond : "D'accord je sors, au revoir"
Rassuré l'officier continue sa conversation téléphonique sans se soucier de papa qui venait de voir sur le bureau une pile de permis de travail tamponnés et signés par l'autorité allemande. Il se saisit de ces documents et quitte le bureau de l'officier allemand et va, de ce pas à la mairie de Bordeaux au bureau de tante M, porter les précieux documents qui serviront à soustraire des personnes à l'autorité allemande. Il suffisait de mettre le nom de la personne et le tampon de la ville de Bordeaux .C'est ainsi que plusieurs séminaristes en bénéficieront pour échapper à la déportation après édition d'une nouvelle carte d'identité portant un nom d'emprunt. (Les Allemands cherchaient à déporter systématiquement les séminaristes pour éradiquer la religion)
Souvenir des années 40.
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